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Textes de femmes

Vendredi 23 mars 5 23 /03 /Mars 15:13

 

Regine-copie-1.jpg

 

 

BOIS D’éBèNE

 

Préface

 

Cette histoire, en partie véritable, se nourrit de fantasmes puisés au fond de légendes africaines et dans le choc de deux civilisations opposées à travers une femme occidentale et deux hommes de race noire …. Antillais ou Africains, peu importe ! Basculant d’un continent à un autre…

D’abord une jeune métisse polynésienne qui porte le charmant prénom de Moéa. Dans ses veines coulent trois sangs : tahitien, européen et chinois. Elle ne connait pas son pays d’origine mais voyage beaucoup au gré des mutations de ses parents fonctionnaires. Son métissage lui confère une beauté digne des plus belles cartes postales illustrant les joyaux des îles du sud.

Puis deux frères, Georges et Clotaire, nés aux Antilles et descendants de famille d’esclaves affranchis. Fiers de leurs origines lointaines, transmis avec soins par leur père et grand-père, ils ont tous les deux une soif de recherche identitaire … surtout Georges l’aîné. A vingt ans, celui-ci est retourné en Afrique, marcher sur les traces de ses ancêtres puis il est revenu dans son île, comme satisfait, réconcilié avec son passé sans pour autant effacer cette rancœur envers ceux qui avaient asservi ses ancêtres …..

 

En résumé c’est l’histoire d’un joli papillon, sans cesse attiré par la lumière et qui tourne continuellement autour d’elle, sans apercevoir un seul des fils d’une immense toile, mise en place par un redoutable prédateur….. L’araignée.

 

 

Chapitre 1

 

 

 

Cela faisait maintenant onze jours que Moéa a fait la connaissance de Georges. Elle rayonne de joie depuis cette rencontre, un homme de dix ans son aîné… La première fois depuis que Cupidon avait frappé à sa porte quelques années auparavant.

 

Car Moéa avait été relativement précoce dans ce domaine donnant sa virginité à un copain de classe dés l’âge de quatorze ans. Mais à cet âge, elle avait déjà un corps épanoui qui lui donnait quelques années de plus. S’en était suivi une série d’amourettes sans lendemain qui avait surtout pour but de satisfaire ses pulsions croissantes en matière de sexe sans pour autant l’épanouir comme aurait su le faire un partenaire expérimenté.

 

Depuis son arrivée aux Antilles et surtout le retour de ses parents sur la métropole, elle a jeté son dévolu, avec ses amis, sur une discothèque dans la région de Fort de France. Un lieu bien sympathique, fréquenté en grande partie par des métropolitains ou des locaux dont le train de vie permet ce genre de distraction car « le Paradise » est un club privé dont la carte d’entrée ne s’obtient guère facilement.

 

Et c’est précisément au « Paradise » que Moéa a connu Georges. Une soirée antillaise comme tant d’autres. Fière d’être invitée par un homme de cette classe, elle n’a surtout pas refusé devant ses ami(e)s et s’est laissée emporter pour une série de zouk love.. Danse merveilleuse dont les Antillais ont le secret du déhanchement et du « collé serré ». Moéa a de suite été subjuguée par cet homme dégageant une assurance et une virilité naturelle. Grand, athlétique, une peau dorée comme un pain d’épices, il sentait bon le soleil. Elle se laissa aller dans ses bras pendant le reste de la soirée enchaînant zouk love et biguine, ignorant ses ami(e)s qui devaient ressentir tous – elle se plaisait à l’imaginer - un brin de jalousie pour celui qui avait « séquestré » une fille de la bande… Quand Georges lui glissa dans la main sa carte de visite, son cœur explosa de joie et elle le regarda partir avec une seule envie : le revoir le plus tôt possible.

 

Les jours qui suivent sont tout simplement une explosion de bonheurs successifs. Elle n’a pas de suffisamment d’éloges pour cet homme dont elle tombe de plus en plus amoureuse, jour après jour.

 

Ce soir, il lui a donné rendez-vous au bas de chez elle à 18 h 00 précises pour l’amener chez un ami fêter un anniversaire. Elle se fait belle, radieuse. Elle veut absolument le conquérir, lui qui est resté « sage » depuis leur première rencontre alors que tous les autres jeunes hommes craquent en moins d’une soirée à son contact.

 

Galant, prévenant, courtois, Georges maîtrise parfaitement son rôle de séducteur vis-à-vis de cette jeune femme qui a une plastique forte agréable et un tempérament prometteur. Il sait que le fruit est déjà mûr mais il faut attendre, encore attendre et l’amener à demander d’être conquise pour son plus grand bonheur.

 

Pendant toute la semaine qui a suivi cette soirée, Georges a déployé mille astuces pour la combler, la distraire, la faire rire sans jamais lui faire comprendre qu’il a d’autres pensées pour elle. Cette jeune femme l’attire plus que les autres, il sent en elle quelque chose de particulier, de supérieur et il est bien décidé à approfondir la question car il est pratiquement sûr qu’elle vaut son pesant d’or.. Voir de diamants !

 

Il a préparé pour cette soirée quelques gouttes d’une potion africaine réalisée à base de racines de plantes macérées. Cette « recette » est transmise de génération en génération, du père à son aîné comme un secret dont les femmes doivent être totalement exclues. Il en garde jalousement la méthode de fabrication, lui donnant ainsi ce pouvoir sur d’autres personnes. Il sait déjà que Moéa est prête, il ne manque plus que le déclic et cette soirée sera la bonne pour l’amener définitivement dans sa toile comme le fait une araignée avec sa proie. Dés le premier fil touché, Moéa sera alors destinée à une douce et lente descente vers le plaisir, la débauche puis… l’enfer.

 

La dernière victime qui a pris un aller simple pour un pays d’Afrique orientale lui a rapporté la coquette somme de 350 000 € pour un peu moins de dix mois de travail… De la séduction jusqu'à l’asservissement !

Georges est jeune, beau et riche et la vie lui sourit tous les jours que Dieu fait. Le bonheur à l’état pur… pour lui, uniquement pour lui, mais surtout pas pour les jeunes femmes qui ont le malheur de croiser son chemin. Ses techniques sont rodées, il travaille pratiquement seul, en dehors de ses quelques contacts en Afrique et de son frère qui a établit un réseau identique en Asie. Même ses parents, ses amis, ses relations en Martinique ignorent tout de ses activités parallèles couvertes par un emploi à mi-temps dans une riche agence immobilière de la capitale martiniquaise.

 

Il arrive à 18h00 pile devant son appartement, Moéa est déjà au bord du trottoir entrain de l’attendre. Habillée d’une petite robe de soirée style coloniale, elle est tout simplement belle à croquer.

-        Bonsoir Georges, dit-elle en lui faisant une tendre bise sur la joue.

-       Bonsoir Moéa, tu es ravissante ce soir, belle comme un diamant qui brille de ses mille feux au soleil.

Le coupé cabriolet démarre doucement, fendant l’air chaud et humide d’un soir des tropiques pour amener Moéa vers le premier fil de l’immense toile qui va sceller dorénavant son triste destin. Georges gare son bolide sur le parking privé de la résidence, de nombreux véhicules attestent déjà du nombre d’invités présents à cette soirée. Lorsqu’il ouvre la portière à Moéa, son regard plonge vers le décolleté de la robe qui laisse apparaître deux seins merveilleux comme deux fruits murs gorgés de soleil. Il lui tend sa main et comme un prince charmant l’accompagne jusqu'à l’entrée de la demeure.

 

Le maître de maison et son épouse accueillent le couple et Georges en profite pour faire les présentations :

-       Gabriel, Véronique, je vous présente Moéa, une perle noire du Pacifique sud, dont j’ai l’honneur ce soir d’être le cavalier 

-       Sacré veinard, répond Gabriel, si toutes les perles avaient votre beauté Mademoiselle, je change de métier et je deviens bijoutier ! dit il en regardant au fond des yeux la ravissante métisse.

Véronique est presque jalouse de la beauté insolente de cette jeune femme qui apparemment ne laisse indifférent aucun homme qui croise son chemin.

Moéa ne quitte pas d’un cheveux son cavalier, même pour se désaltérer entre deux séries de biguine. Elle n’hésite plus à se coller contre Georges qui a de plus en plus de mal à se contenir lors des zouks love. En les regardant tous les deux danser, on peut croire à Cendrillon et à son prince charmant… avant les douze coups de minuit. Ils ont d’ailleurs re-sonné depuis longtemps dans le carillon de l’entrée lorsque Georges propose à Moéa de lui faire visiter l’immense demeure.

-       Je vais te montrer la « suite bleue », Gabriel l’a surnommée ainsi car d’en haut tu domines entièrement la baie. Mais attention, c’est un privilège de rentrer dans ces lieux, car peu de ses amis en ont foulé le carrelage.

Au fur et à mesure que Moéa suit Georges dans un dédale d’escaliers et de couloirs, les bruits s’estompent et la fête s’éloigne dans la nuit.

Lorsque la lourde porte en chêne de la « suite bleue » s’ouvre, Moéa est stupéfaite par le décor qui s’offre à elle. Une immense pièce circulaire aux colonnes de pierres laisse place en son centre à une fontaine cascade dont le bruit se mêle avec harmonie aux chants des grenouilles qui annonce une pluie à venir. Une baie vitrée donne accès à une grande terrasse dont la vue permet de se saisir en un seul clin d’oeil la baie de Fort de France et tous ses alentours.

-       C’est absolument magnifique dit Moéa en venant contre la rambarde en pierre de taille.

-       C’est égal à ta beauté, dit il. Veux-tu une coupe de champagne pour sceller notre rencontre ?

-       Oui je veux bien, je crois que cette soirée sera pour moi inoubliable alors autant l’arroser.

 

Georges rapporte deux coupes de champagne, tend celle destinée à Moéa puis lève la sienne en trinquant

-       A ta beauté, à ta joie de vivre, au bonheur de t’avoir rencontrée

-       Merci, au bonheur d’être avec toi, dit elle émue.

Il regarde avec plaisir Moéa boire le liquide pétillant. En une fraction de seconde, son regard est traversé par une lueur à vous glacer le sang … aussi froid que l’acier … Il sait maintenant qu’elle vient de descendre la première marche la menant aux enfers. Quelques gouttes de sa potion, inodore et incolore, vont lentement jouer sur le système nerveux de sa victime en exacerbant ses perceptions sensorielles surtout au niveau des extrémités et des muqueuses… c’est en effet les premiers effets de cette redoutable « mixtion ».

Il pose sa coupe vide sur la rambarde, se place derrière elle et se colle lentement contre son corps, sa tête au creux de son cou.

Ses mains se posent sur les siennes et pour la première fois, il se laisse aller. Son érection est fulgurante et Moéa sent instantanément ce désir impérieux qui grossit contre ses fesses. Elle lève sa tête en la tournant légèrement et sans plus attendre pose ses lèvres sur la bouche de son homme, celui qui a su lui résister pendant onze jours durant.

Elle pivote, folle de désir, lui enserre le coup et frotte doucement son ventre contre cette grosseur qui atteste une virilité hors du commun des mortels ….

Il répond au baiser avec douceur, ses mains parcourent doucement les lignes de son corps mises généreusement en valeur par la coupe de sa robe. Il sent le cœur de Moéa battre à la chamade et sa respiration se saccade de plus en plus …. Il passe sa main en-dessous de sa taille puis sans aucun effort la bascule dans ses bras, se dirigeant ainsi vers l’intérieur de la pièce. Moéa ne lui lâche pas le coup et maintenant le contemple, elle est tout simplement subjuguée par cet homme qui représente tout pour elle : force, virilité, assurance, tout ce qu’elle n’a jamais connu auparavant. Il marche d’un pas lent, dépasse la fontaine et franchit un mur de tenture pour déposer Moéa sur un lit circulaire disposé dans la partie la plus sombre de cette immense pièce. Georges s’allonge à côté d’elle et devine à travers la pénombre sa poitrine qui se soulève au rythme de sa respiration. Moéa entend son cœur encore plus fort que le doux bruissement du brasseur d’air, l’onde de chaleur irradie maintenant l’ensemble de son corps et sa peau devient presque électrique. Des milliers de picotements infimes parcourent ses doigts, sa poitrine et l’intérieur de ses cuisses. Son ventre se creuse lorsque la main de Georges commence à défaire un par un les boutons de sa robe libérant ses seins compressés dans un soutien gorge à balconnet, en fine dentelle de coton blanc.

Elle n’ose plus bouger tant le désir l’envahit complètement. Elle commence à éprouver des sensations totalement inconnues, le moindre effleurement la fait frissonner et lui arrache des gémissements successifs.

Georges prend tout son temps pour lui ôter sa robe. Quand il lui dégrafe son soutien-gorge, les seins jaillissent libres de toute entrave. Au moment où ses doigts pincent doucement l’un de ses tétons, la réaction est immédiate, Moéa se cambre en râlant de plaisir. Elle est prête, la drogue fait déjà effet. Il fait glisser son mini-slip pour découvrir une toison bien taillée et des lèvres parfaitement épilées. Puis il commence à les caresser, les écartant progressivement pour se glisser sur les parois intimes. Moéa halète de plus en plus vite, elle saisit la main de Georges comme pour lui enfoncer celle-ci en elle puis crie en inondant par jets de cyprine les doigts qui la fouillent.

Georges, à ce moment, pense que le pesant d’or vient de s’alourdir car les femmes éjaculatrices sont très prisées au Moyen-Orient. Et il n’est pas déçu, Moéa fait partie de celles que l’on surnomme les femmes « fontaines » ….

- Tant mieux pense t il la pénétration en sera facilitée…..

Suite à des jouissances répétées dues à un cunnilingus savamment administré, il profite d’un instant de calme pour se déshabiller et mettre en place un préservatif parfaitement enduit de gel …. Il se connait et il n’est pas question de douleurs lors du premier rapport sous peine de perdre beaucoup de temps par la suite …. Et pour Georges, le temps c’est de l’argent !

Il la pénètre alors avec une multitude de précautions. Moéa maintenant ne gémit plus mais elle crie de plaisir à chaque glissement de cette verge qui la remplit au-delà de toutes ses espérances… Un délire sexuel, une tornade dans la tête, un feu d’artifice puis l’explosion… Le cœur qui s’emballe, une myriade d’étoiles puis plus rien…

Le soleil pointe déjà haut lorsque Moéa ouvre les yeux…. Elle aperçoit Georges qui la contemple en lui caressant doucement son corps du bout de ses doigts.

-       J’ai soif, s’il te plait, j’ai soif mon amour, dit elle en souriant heureuse comme une reine.

-       Ne bouges pas ma chérie.

Au moment où il se lève, Moéa aperçoit l’énorme verge au repos qui pend entre ses jambes.

-       Mon dieu, ce n’est pas possible…. murmure t elle et elle regarde son bas ventre comme pour se rassurer qu’il ne l’ait pas éventrée !

Il lui rapporte un grand verre d’eau fraîche qu’elle boit presque d’un trait puis elle vient se blottir entre ses bras en le serrant pour ne pas le perdre.

-       Mon amour, je t’aime, je t’aime, jamais un homme ne m’a fait l’amour comme toi, jamais je n’aurais pu imaginer que cela existe …

Elle embrasse son corps puis dépose sa main sur ce trésor de virilité qui aussitôt palpite ….. Mais Georges se met sur le côté et lui dit :

-       Chuut, reste sage, nous avons déjà trop abusé de l’hospitalité de mes amis, il faut partir maintenant. Si tu veux, viens chez moi, nous prendrons le petit déjeuner.

-       Oui je veux bien mon amour, j’ai l’estomac dans les talons !

Moéa bouge dans les draps pour sortir du lit et aperçoit une grande tache… les draps sont mouillés …. de son propre plaisir ! A ce moment là, Georges lui dit :

-       Tu sais, je n’ai jamais vu encore une fille éjaculer comme tu l’as fait, tu es une véritable fontaine !

-       Mais cela ne m’est jamais arrivé, je t’assure, c’est la première fois !

-       je dois le prendre pour un compliment alors ! dit il en souriant.

Elle se blottit contre lui en l’enserrant de ses deux bras

-       Oui mon amour, prends le comme un compliment car je te le répète, je n’ai jamais connu cela auparavant.

-       Viens allons nous doucher, ne perdons pas de temps.

 

Quittant la « suite bleue », ils traversent la demeure silencieuse, vide de ses occupants et des invités de la veille.

Dans le hall d’entrée, sur le guéridon, Moéa voit un message laissé à leur attention :

« Aux tourtereaux, le frigo est plein, si vous voulez rejoignez-nous à la marina, nous sommes sur le bateau de Franck, signé : Gabriel »

-       Tu veux y aller Moéa ?

-        Non je préfère être seule avec toi.

 

Les cheveux au vent, Moéa regarde le paysage intérieur qu’offre cette petite route menant au domicile de Georges. Des petites bananeraies alternent avec des jardins bien entretenus et des cocoteraies, les maisons créoles se fondent dans le paysage luxuriant d’une banlieue relativement proche de la capitale. Au détour d’un virage, Georges quitte la route principale pour emprunter un chemin privé sur quelques centaines de mètres et ils arrivent ainsi un petit coin bien tranquille caché par de grandes haies de bougainvilliers.

La maison, de style coloniale, se marie très bien avec ce mélange de couleurs qu’offrent tous les arbustes aux alentours. Ouvrant la portière à Moéa, il l’invite à pénétrer dans son chez lui. De construction ancienne, la demeure est entièrement en bois. Les planchers grincent légèrement et ils reflètent par leur côté patiné le nombre des années passées à supporter le poids des meubles et des multitudes d’allées et venues.

-       Regarde, dit Georges, la maison est de plein pied. De ce côté tu as deux chambres, la salle de bain et la cuisine avec un petit débarras, par là la salle à manger et le salon avec la terrasse. Je n’ai aucun vis-à-vis et je suis propriétaire car c’est la maison d’une grande tante décédée il y a quelques années. Elle te plait ?

-       Oui, c’est vraiment typique car elle a beaucoup de charme  répond Moéa si elle pouvait nous raconter tout ce qu’elle a vu, nous en aurions pour des soirées entière de narration.

-       En effet, tu as entièrement raison car elle date de 1875 et elle a été entièrement rénovée en 1926 suite au passage d’un cyclone.

Moéa arrive sur la terrasse et découvre une petite piscine jouxtant le salon de jardin. Les nombreuses plantes vertes amène une touche finale de fraîcheur et de beauté à ce havre de paix.

-       C’est très joli et surtout très bien entretenu, c’est toi mon amour qui s’occupe de tout cela ?

-       Non, j’ai une jardinière qui me fait aussi le ménage et parfois quelques bons petits plats.

-       Ah bon ! … et elle ne fait que cela ta jardinière ? rajoute Moéa avec une pointe d’ironie

Partant d’un grand éclat de rire, Georges surenchère

-       Oui ….. elle est admirable, gentille, attentionnée, dévouée … elle est aux petits soins pour moi mais elle vient de fêter ses cinquante quatre ans le mois dernier et elle a eu huit enfants !   Trêve de plaisanterie, veux tu te baigner pendant que je prépare le petit déjeuner ? tu as un peignoir de bain derrière la porte de la chambre du fond …. C’est celle des invités.

-       Merci mon amour, oui je vais me tremper les pieds volontiers dans ta piscine et même si elle n’est pas grande, elle en sera toujours rafraîchissante… surtout par ce beau temps.

Moéa pose le peignoir au pied du transat, dévoilant sans gène son corps entièrement nu – car elle avait décidé qu’un sous vêtement ne serai d’aucune utilité aujourd’hui … faute de voisin – puis elle rentre dans l’eau pour aller s’asseoir sur la dernière marche de la piscine laissant l’eau la recouvrir jusqu'à la hauteur des aisselles.

Georges revient avec un plateau chargé de boissons, de fruits et de laitage. Il en avait profité pour se déshabiller et passer simplement une serviette autour de la taille.

-       Tiens, ma perle noire, reprends des forces dit il en posant le plateau à côté d’elle au bord de l’eau.

Il dégage sa serviette puis enjambant le rebord rejoint Moéa dans l’eau. Moéa, ne perdant pas une miette de ce spectacle, contemple de nouveau ce merveilleux membre qui l’a tant fait jouir cette nuit.

Georges saisit les deux verres de jus de fruit préparés à l’avance en faisant attention de ne pas se tromper dans les repères mis en place

-       tiens c’est du pur garantie « bio » cent pour cent, avec cela tu vas pouvoir continuer à m’épuiser

-       n’inverses pas les rôles mon amour s’il te plait, sa main gauche quittant le plateau, vient enserrer la verge flottant a mi-eau, je crois savoir que la fautive est là ! et pour l’instant elle n’a sûrement pas besoin de vitamines

     …. elle !

-       Arrête tu vas me dévergonder

Un éclat de rire mutuel  ponctue cet échange verbal et les deux protagonistes commencent à se repaître de ce plateau de victuailles.

-       Dis moi tu as de la famille ici Moéa ?

-       Non, mes parents sont rentrés en métropole. Je suis restée ici car j’ai trouvé un travail intéressant dans une agence de courtier.

-       Je voudrais te demander quelque chose qui nous concerne tous deux … je sais que cela est un peu rapide mais je préfère jouer la carte de la confiance avec toi …. Veux tu passer avec moi un test HIV ?

-       Mais oui mon amour, dès demain si tu le désires, je ne travaille qu’à partir de 14h00. j’ai une copine qui travaille au centre de dépistage, elle nous bloquera un rendez-vous. Je vais l’appeler dès demain matin.

-       Regardes dit Georges toi qui parlait de beau temps, ces nuages n’annoncent rien de bon, je pense que nous allons prendre un grain. Ramasse nos affaires dit Georges en prenant le plateau, il est temps de rentrer.

A peine rentrer dans la maison, un coup de tonnerre vient déchirer le silence de cette fin de matinée.

- Moéa si te plait, aides moi à fermer les volets, nous allons prendre un coup de vent en même temps.

Au fur et à mesure qu’ils ferment les volets, une douce pénombre, à peine dérangée par les fentes des clayettes, envahit l’ensemble des pièces laissant ainsi les jeux d’ombres et de lumières prendre toute leur importance. Un courant d’air frais surprend Moéa dans le couloir menant à la chambre, elle se met à frissonner en ressentant une douce chaleur renaître au fond d’elle …. La même sensation que cette nuit quand elle désirait ardemment que Georges succombe à ses charmes.

-       Mon amour,  tu as terminé ? je t’attends dans ta chambre

-       J’arrive chérie je ferme la terrasse, le vent commence à se lever.

Lorsque Georges franchit le seuil de la porte, il découvre Moéa allongée entrain de feuilleter un livre sur la région. Les premières gouttes de pluie commencent à résonner sur l’ensemble du toit en tôles ondulées initiant les prémices d’un roulement de tambour. Il regarde furtivement l’heure ….. Plus que vingt minutes et elle aura de nouveau les premiers effets … pense t il. Il s’allonge à côté d’elle et la prit dans ses bras. Elle vient se blottir la tête sur sa puissante poitrine sculptée par des muscles pectoraux saillants.

-       Moéa, que fais tu pour le pont de la toussaint ?

-       Je sais pas pourquoi ?

-       J’ai horreur de la fête des morts, à chaque fois je quitte l’île pour m’offrir quelques jours de congés à Saint Barthélemy,  serais tu partante ? 

-       Oui évidemment mais il faut que je regarde mon planning avant, je te dirais cela demain.

Tout en parlant, Moéa ne quitte pas des yeux cette verge qui la fascine, elle semble paisible mais elle a déjà la taille d’un sexe en érection au dessus de la moyenne. Jamais elle aurait pu imaginer que son vagin puisse se dilater à ce point sans aucune douleur. A ces pensées, une première onde irradie son corps en électrisant de nouveau ses mains et ses seins. Serrant légèrement ses cuisses entre elles et favorisant ainsi un frottement sur son clitoris, elle déclenche la deuxième, beaucoup plus forte, beaucoup plus longue. Sa main sans plus attendre saisit la verge qui au contact se redresse rapidement. Moéa, se soulevant sur ses avant bras, se positionne au dessus et commence à sucer ce gland merveilleux qui s’érige droit comme un pieux. Georges laisse échapper un léger soupir au contact de ses lèvres chaudes et se positionne correctement sur le dos pour prendre un maximum de plaisir. Moéa essaya bien de l’avaler à plus de la moitié….. mais mission impossible !.... cette verge est vraiment d’un gabarit hors normes !  Elle s’affaire maintenant à la lécher, la caresser afin qu’elle atteigne une taille maximum.

-       Mon amour j’ai envie, j’ai envie d’elle, je la veux en moi

A ces mots, Georges sort de la table de chevet un préservatif – format que l’on ne risque pas de trouver dans les distributeurs de boite de nuit - et un tube de gel qu’il tend à Moéa. Celle-ci sans se faire prier, le déroule avec précaution tout le long du membre puis mimant une lente masturbation, l’enduit de gel. Pour elle, ce ne sera  pas nécessaire car  son puit d’amour suinte déjà le long de ses cuisses. Georges la regarde sans rien dire, admire son corps luisant de sueur, ses seins fermes dont les pointes sont turgescentes sous les effets grandissants de la drogue.

Elle vient se placer sur lui et lentement s’empale sur son membre en laissant échapper un feulement rauque continu. Ses ongles se resserrent sur les flancs de Georges qui reste immobile malgré la douleur naissante. Par petits coups de reins ponctués de cri de jouissance, elle parvient finalement à se coller ventre contre ventre. Restant immobile, il la regarde reprendre le contrôle de sa respiration. Son corps est secoué régulièrement de frissons et elle râle maintenant doucement mais en continu.

Georges, à ce moment, commence  à se redresser doucement sur ses avant bras puis la prenant contre lui, la soulève tout en la faisant pivoter autour de sa verge sans la retirer du moindre millimètre.

Il la positionne en levrette, plaçant un oreiller sous son ventre et en l’obligeant à poser ses épaules sur le lit. D’une lenteur extrême, il se retire au trois quart puis rentre de nouveau dans cette fournaise ruisselante. Moéa lâche un cri puis un deuxième, suivit d’un troisième ….. Chaque pénétration est synonyme de jouissance.

Georges ne se presse pas mais il tient à ce que les pénétrations soient profondes à chaque fois. Les jets de cyprine commencent à inonder l’oreiller, Moéa crie de plus en plus fort au fur et à mesure qu’il accélère la cadence ….Sa jouissance laisse place à un état orgasmique. Son abondante éjaculation surprend, même Georges, qui n’a jamais vu une femme « fontaine » aussi généreuse !

Le roulement de tambour occasionné par la pluie tombant sur les tôles ondulées couvre maintenant complètement les gémissements et les râles de Moéa. Seuls ses cris arrivent encore aux oreilles de Georges. Le ciel s’étant obscurcit, il distingue tout juste les deux hémisphères bien ronds et l’amorce de ses reins bien cambrés. En une seconde, il fantasme sur une sodomie violente et complète mais il sait que ce plaisir charnel demande pour sa partenaire beaucoup de préparation …. Et il n’en ait pas encore là.

Les cris succèdent aux cris, l’oreiller doit être trempé …. Le lit aussi   pensa t il, Georges tient bon le rythme mais il sait que le plaisir gronde dans ses reins … cela fait peut être une heure qu’il la pénètre sans discontinuer mais il a trop envie de se laisser aller à son propre plaisir. Se retirant avec précaution, il retourne Moéa dur le dos puis l’enjambe à la hauteur des seins, retire les préservatif  et positionne l’oreiller sous sa tête pour lui assurer une bonne position.

-       Suce moi et fais moi jouir ma chérie

Moéa ouvre ses lèvres puis avale el gland et le suce en tournant sa langue autour, elle le serre, l’aspire, elle le sens palpiter, grossir encore …

-       Oui chérie je vais jouir   je vais jouir ……..aaahhh…..

Elle le sort de ses lèvres au moment ou de longs jets de sperme lui couvrent le visage, elle sent la chaleur de ceux-ci et elle se cambre de nouveau traversée par un orgasme fulgurant ………  le trou noir, l’explosion du cœur puis la recherche d’oxygène juste au début de l’immensité de bonheur qui suit ce genre de plaisir.

Georges lui essuie doucement le sperme sur son visage puis il la prend dans ses bras avant de fermer les yeux …. Car dehors la pluie ne cesse de tomber après le gros de l’orage….

 

L’araignée, aux aguets, contemple ce beau papillon s’évertuant à se démêler du premier fil touché …. Elle a tout son temps car elle sait qu’il va obligatoirement s’approcher du deuxième…...

 

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Par Charlotte et Michel - Publié dans : Textes de femmes - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 23 mars 5 23 /03 /Mars 15:10

 

 

Nefertiti

 

"Quelle belle histoire que celle qui m'arrive !
J'ose à peine penser que c'est moi : j'ai l'impression que c'est mon double.
Il faut vous avouer que "Néfertiti" n'est pas une extra libertine au départ.
Femme aimante, amante de son homme qui la câline fort bien, mais pas très extravertie. Monsieur de son côté aime se promener sur des sites X et y prend du plaisir. Moi, Néfertiti me sens un peu en compétition et ne comprends pas le besoin de Monsieur. Pour le calmer, j'accepte de poser pour lui, d'abord en sous-vêtements, puis peu à peu en montrant mon intimité.
J'ai pensé que le Net ne verrait plus mon homme. Erreur !
Je suis perturbée par ce besoin qu'il a d'aller voir ailleurs. Une amie m'explique que beaucoup d'hommes font comme le mien, donc pas de problèmes.
Je décide alors de participer au jeu, et je lui dis d'envoyer mes photos sur un site. Lorsqu'il m'a dit que les gens pourraient donner leur impression, je n'étais pas sûre que l'idée soit bonne ! Pas terrible la fille. Je ne suis pas très consciente de mon physique et  très critique à mon égard.
Changement de cap lors des premiers mails. Je me sens voler. C'est pas croyable, je vais me réveiller et j'aurai rêvé. Je vais revoir la galerie, juste pour être sûre que c'est moi. Une véritable thérapie !
Le photographe, mon homme, me propose d'en faire d'autres, et nous avons encore plein de projets et d'idées.

Et voilà qu'un artiste s'intéresse à mon corps et à son intimité. 

Je suis troublée, émue, flattée, comblée.
Pourtant ma vie sexuelle avait mal commencé, avec des hommes plus âgés qui ont abusé de mon innocence sans m'apporter de plaisir. Avec mon homme actuel les débuts ont été difficiles car  j'étais peu confiante et pas vraiment une bombe sexuelle.
Avec les années j'ai pris plus de plaisir mais toujours timidement.  Je croyais que les autres femmes étaient tellement mieux que moi, et j'en faisais un complexe.
Je n'avais pas le droit au plaisir, voilà ce qui inconsciemment me bloquait.
Les parents qui ne savent pas donner à leurs enfants la confiance en eux et en leur beauté font de terribles ravages. Je n'ai jamais été considérée par eux pour celle que je suis. Je n'étais pas une jolie fille, mais seulement la fille que ma mère "aimait".
Ils ne m'ont jamais mise en valeur, d'où cette idée que je n'en avais pas. J'ai beaucoup travaillé sur cela, et j'ai avancé, mais là j'arrive dans une clairière où je découvre le bonheur de me sentir belle.
J'ai toujours aimé plaire, mais sans croire que je plaisais vraiment. 
J'ai même eu des doutes lorsque mon homme me le disait.
Je vous suis très reconnaissante pour ce que vous avez déjà fait pour moi et pour ce que votre intérêt a mis en route.
Merci."

Néfertiti

 

 


Par Charlotte et Michel - Publié dans : Textes de femmes - Communauté : Arts érotiques
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Vendredi 23 mars 5 23 /03 /Mars 15:01

 

margot

 

 

 

INVITATION D’UNE DOMINATRICE

 

 

Je suis langoureusement installée sur la banquette, en lingerie vaporeuse qui ne cache pas grand-chose de mes formes, de mes courbes généreuses, de mon intimité exclusivement consacrées aux plaisirs les plus libertins et aux jeux sexuels les plus vicieux …

J’ordonne au jeune homme de se déshabiller entièrement… mais très lentement debout devant moi pour que je puisse à loisir le voir s’effeuiller progressivement et apparaître enfin dans toute la nudité de ses vingt ans …

Le jeune homme s’exécute et comme je l’avais exigé se présente nu comme un ver, le sexe et l’entrejambe entièrement dépourvu du moindre poil ... Est-ce l’émotion, est-ce moi ? mais son sexe pendouille lamentablement devant ses deux boules luisantes …

Il commence par secouer son membre pour le faire se déplier et à se masturber faisant coulisser lentement sa main le long de la tige, le gland apparaît, luisant, se gorgeant lentement de désirs, ses couilles se balancent au rythmes lent de ce va et vient hédoniste.

L’érection portant enfin son sexe plaqué à son bas ventre, je le fais me suivre dans la salle de bain. La il doit s’allonger au fond de la baignoire. Je me  place au-dessus de son visage et commence une longue et chaude douche dorée sur son visage et le regarde boire, avaler et savourer mon jus qui inonde ses lèvres, sa bouche grande ouverte …

 

Le jeune homme me lèche maintenant et aspire soigneusement les dernières gouttes sur mes lèvres intimes pour les nettoyer soigneusement. 

 

Je me relève et lui ordonne  de se laver entièrement en insistant longuement sur son sexe, son gland, ses couilles … Je lui tends un gode pour qu’il se lave profondément l'anus et en même temps qu’il dilate largement ses sphincters …

Les attouchements qu’il prétendait se prodiguer dans son intimité personnelle et quotidienne peuvent effectivement être constatés … Le gode de 5 cm de diamètre est entièrement englouti par son œillet.

Je le laisse se sécher et de retour dans le salon je m’installe langoureusement sur la banquette, qui pour l’occasion est ouverte, elle aussi …

Le jeune homme propre et dilaté se place debout devant moi et se masturbe pour redonner à son sexe une consistance de circonstance …

 

Je décide de lui passer un lien autour des testicules et du sexe pour le tenir en laisse mais aussi pour maintenir l’érection prometteuse qu’il affiche maintenant …

 

Je le fais s’allonger et je m’assois sur sa bouche en écartant bien les fesses pour qu’il me lèche longuement et profondément l'anus ce qui a pour effet de m’exciter pour la suite des joutes vicieuse que je lui réserve …

 

Le jeune homme se met à genoux et commence à se masturber pendant que je mets en place mon gode ceinture. Il se place en levrette et avec ses deux mains écarte ses fesses pour offrir à ma vue son anus dilaté qu’il a pris soin d’enduire de gel …

Son œillet est bien ouvert et me fait penser à mon poison rouge tant il palpite de désir …

 

Je m'allonge et le fais s’accroupir face à moi pour qu’il s’empale sur mon gode ceinture et se sodomise profondément tout en se branlant vigoureusement pendant que je lui tiens les couilles en les faisant rouler entre mes doigts …

 

Quand je le sens au bord de l’explosion je le désarçonne et le fais se placer  à califourchon au dessus de moi pour qu’il se finisse en se branlant  et éjacule sur ma poitrine. Quand les dernières saccades crachent les dernières gouttes je le fais me lécher, aspirer et avaler tout son sperme encore chaud et nettoyer consciencieusement mes seins ce qui n’est pas pour me déplaire …

 

Il peut s’écarter maintenant et me laisser aller me prendre une bonne douche bien chaude avec quelques uns de mes accessoires qui ne me quittent jamais bien longtemps …

 

Mais ça, c’est une autre histoire …

 

Margot

 

http://www.margot-chaton.com


Par Charlotte et Michel - Publié dans : Textes de femmes - Communauté : Sexe Passion
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Vendredi 23 mars 5 23 /03 /Mars 14:59

 

 

Liliane

 

Suite à un déménagement, j’ai été confiée à une femme qui avait alors la trentaine. Elle me faisait repasser mes leçons et elle m’aidait pour faire mes devoirs. Je devais avoir quatorze ans. Elle était mariée mais j’ai rarement vu son mari et j’ignore quelles étaient leurs relations.

Je la trouvais belle, mais hautaine…Tout allait bien au début. Mais un jour, j’ai mal fait mon travail et elle m’a grondée violemment.

J’en ai été mortifiée. Mais très vite, elle m’a consolée, elle m’a caressé les cheveux, elle m’a embrassée…Comme on embrasse un enfant, pour le consoler…

 Avec le temps, à chaque fois que j’avais des difficultés dans mon travail, elle me disait des paroles humiliantes, elle me rabaissait et comme je pleurais, à chaque fois, cela se terminait par des caresses et des baisers.

Cela a duré longtemps. Je ne me suis pas plainte à ma mère. J’avais honte. Chaque fois que cette femme me punissait, j’avais honte mais en même temps que je la redoutais, j’attendais aussi ce qui suivait l’humiliation… Car j’aimais quand elle me réconfortait, quand elle me consolait… Je n’étais pas pubère, pas vraiment. Les choses se sont compliquées, je devais avoir quinze ans.

Un jour, elle m’a vraiment humiliée et comme je résistais un peu, elle m’a giflée. J’ai été bouleversée. Bien entendu, elle m’a davantage encore cajolée, consolée, caressée. Elle me caressait le cou, sous les seins, le ventre…Un jour, à la suite d’une séance violente, très humiliante pour moi, elle m’a offert une jupe fendue et ma première nuisette. C’est la première fois que j’étais nue devant elle. J’avais honte et en même temps j’étais fière. En m’a fait essayé les vêtements. J’adorais leur contact. La nuisette surtout. Je n’étais pas réglée  je n’avais pas vraiment conscience de ma féminité… Je ne me caressais pas vraiment. Enfin, j’avais des désirs confus. J’aimais les sous-vêtements, la lingerie et les femmes qui en portaient. Ces images-là me troublaient…

Cette femme portait ce genre de choses. Elle m’en faisait essayer. Et puis toujours cette alternance de coups, de mots mortifiants et de caresses, de mots doux et de baisers.

Un jour où j’avais menti à ma mère sur mon bulletin scolaire, je l’avais falsifié, cette femme a été terrible. Elle m’a vraiment fait mal et m’a traitée plus bas que terre. Alors ses gestes de consolation ont été encore plus tendres que d’habitude. Nous étions toutes deux couvertes de soie… Finalement il ne s’agissait plus seulement de devoirs, mais aussi d’essayages de pièces de lingerie qu’elle me prêtait…

Elle m’initiait à une certaine forme de féminité… Et cette fois-ci, pour me consoler, elle m’a caressé tout le corps… elle m’a embrassée sur la bouche. J’ai répondu à son baiser. Puis elle a caressé mes seins et en a sucé les pointes. Je n’ai pas osé la toucher.  Non. J’étais simplement subjuguée, fascinée… je subissais ses caresses. Je ressentais un  plaisir diffus mêlé à un sentiment de honte.

J’ai pu voir ses seins, son sexe. La séance suivante, elle m’a punie encore car tous les prétextes étaient bons pour ça. Et moi, évidemment, maladroite, apeurée, je lui offrais involontairement des raisons de me tourmenter… E ça s’est encore une fois terminé dans la douceur… Elle m’a caressée partout cette fois et, en me doigtant, elle m’a fait jouir.

Le premier garçon : j’ai seize-dix-sept ans… Il était à peine plus vieux que moi. Nous étions maladroits. Il était tendre. Ce n’est pas un mauvais souvenir. Ce ne fut pas foudroyant non plus…

Et cela a continué avec celle que j’appelles désormais ma « maîtresse » ? Après ces séances d’ « initiation », nous avons vraiment fait l’amour. Je l’ai fait jouir. Elle m’a fait jouir. C’était très fort.

Notre relation a toujours été basée sur la domination-soumission. Je ne la vois plus mais  cette relation m’a profondément marquée.  Je m’en suis défaite mais elle a été essentielle pour moi. Très dure, mais terriblement excitante…

Aujourd’hui jai un ami qui ne vit pas avec moi. ça se passe bien. Sans plus. Il est tendre. Il me fait du bien.

Mais c’est juste une relation que je pourrais qualifier d’ « hygiénique »…

 

 

Par Charlotte et Michel - Publié dans : Textes de femmes - Communauté : Amours plurielles
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Vendredi 23 mars 5 23 /03 /Mars 14:56

 

 

Katerine

 

Je ne sais plus quand  c’était la première fois,

Pas grave, c’était sûrement pas la meilleure,

Mais de toujours quand on faisait l’amour

La caresse que j’aimais le plus, celle qui me faisait fondre,

C’était quand tu caressais  mes seins, ils m’ont toujours « trahis »

Comme tu te plaisais à dire, avec une certaine gourmandise,

Dans le creux de mon oreille.

J’aimais ton corps, ton torse si puissant contre lequel j’aimais poser ma tête ;

J’aimais ton sexe dans le mien, tes râles et tes mots, et notre jouissance.

Tu n’es plus là, et je suis morte en dedans.

Je ne sais plus quand c’était la première fois,

Et je ne veux pas savoir quand était la dernière,

Comme si une autre allait venir.

 

Ktrine

 

 

Par Charlotte et Michel - Publié dans : Textes de femmes - Communauté : Poésie Sensuelle
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