Textes au féminin illustrés par Michel
Debray
Novembre 2024 | ||||||||||
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Les regards d'hommes, sont habituels pour moi et souvent je me sens mal à l'aise avec ces rondeurs qui les attirent et qui finissent par ne faire de moi qu'une "paire de fesses" et m'empêcher d'être appréciée pour tout ce que je suis. Je suis souvent révoltée par les propos indélicats des hommes et j'ai donc tendance à les mettre tous dans le même panier pour m'éviter de mauvaises surprises. Mais ce jour là, pour ton bonheur dirais-je, mon esprit est à l'amusement et ton comportement que j'aurais jugé en d'autre temps trop osé ne fait que m'encourager à me laisser prendre à ce jeu coquin qui me paraît si prometteur.
Quand je m'engouffre dans l'ascenseur, je sens encore ton regard sur moi. Il faut dire que tu es loin d'être discret. Je suis presque gênée de me retrouver seule avec toi, une fois la porte
refermée. Je te sens bien troublé par ma présence, mon parfum te taquine les narines et accentue ton désarroi. Tes yeux brillent, ton sourire du coin des lèvres est imprégné par ton désir et ton
regard est à la limite de la vulgarité. Ta voix tremblante finit de trahir tes pensées coquines. Je le comprends et je sens subitement ma jupe trop collante et mes rondeurs trop mises en
évidence. Ta façon dont tu regardes maladroitement mes hanches me met mal à l'aise me doutant de ton imagination fertile. La cohorte de touristes japonais qui viennent d'entrer me réconforte en
quelque sorte en atténuant cette nervosité qui m'incommode. Pas pour longtemps puisque subitement projetée par l'indélicatesse de cette brutale invasion qui me heurte, je me retrouve adroitement
rattrapée par ton geste à la fois rapide et habile qui m'évite la chute. Sentant la délicatesse de tes mains fortes et viriles empoignant mes bras fins et fragiles, je me sens à la fois troublée
et honteuse de t'avoir vite jugé. Ton regard est encore posé sur moi avec la même intensité et le même intérêt, pourtant maintenant, c'est étrange, je l'appréhende différemment.
J'avoue que ton charme ne me laisse nullement indifférente et je me sens secrètement de plus en plus attirée vers toi. Mon sourire sincère te témoigne tendrement ma gratitude.
La cabine est maintenant bondée et nous sommes serrés les uns contre les autres. Un frisson électrique bouleverse mon corps au contact du tien en alerte. Le miroir d'en face me renvoie fidèlement
l'image de tes traits tirés, de ton regard brillant et ton sourire timide. Visage en sueur, tes lèvres tremblantes trahissent le malaise qui t'incommode. La douceur de ton regard n'a d'égal que
la virilité de tes traits. Mais comment me laisser séduire par tant de charme, agressée par cette bosse conquérante et insolente. Grossissante sans cesse, devenant plus dure et comblant ma fente.
S'insérant entre mes fesses, je la sens vivante et même palpitante, réactive au moindre mouvement, à la moindre secousse. Elle me semble de plus en plus entreprenante, rampant comme un serpent
avec douceur mais fermeté. Comment faire oh mon dieu ! Comment résister à cet affront sans humilier ce regard ? Comment refroidir tes pulsions bestiales sans assombrir ton sourire charmeur ?
Dois-je m'éviter de subir cet élan bestial ou me libérer et y prendre part. Mais ai-je vraiment le choix, prise en sandwich et offerte sans défense à tes pulsions d'un mâle qui concentre toute
son énergie entre ses jambes. Dois-je donc rester ainsi cambrée et rassurer ce regard jusqu'à ce que l'ouverture des portes ne me délivre de cette empreinte et me libère de cette emprise. Cette
situation est, je l'avoue, aussi inattendue que troublante.
Mais... que ne fut pas mon désenchantement quelques secondes plus tard quand subitement dans ce brouhaha d'un langage étranger, bruyant et presque anonyme, je me sens prise et retournée par une
force aussi agressive qu'inattendue et mes lèvres sont pressées par les tiennes par un baiser à la fois brutal, brûlant et inévitable. Tu es tellement fort que mes débattements ne servent à rien
et je finis par me rendre à l'évidence. Je suis bien trop faible pour pouvoir me défendre et toi si décidé à aller jusqu'au bout. Je lis ça sur ton regard qui est perçant et plein de désir. Le
regard d'un homme fou et emporté par le désir qui le brûle. En témoignerait si besoin, ta langue qui tente de forcer le passage en écartant mes lèvres pour s'incruster dans ma bouche non
consentante mais qui n'a d'autre choix que de l'accueillir. Je n'ai pas le temps de regretter de m'être habillée d'une façon si provocante et je sens alors toute ma féminité offerte sans défense
à cet homme qui semble vouloir en abuser sans mon consentement. Pendant que ton bras gauche m'emprisonne fermement, mes seins plaqués contre ta poitrine, je sens ton autre main remonter ma jupe
et s'incruster dans ma culotte pour empoigner mes fesses. Le contact de ma peau chaude semble t'exciter d'avantage et d'un geste très maladroit et brusque tu "arraches" ma culotte. Je veux
pousser un cri mais rapidement ta main me bâillonne. Je me sens maintenant affaiblie par tant d'effort et mes muscles semblent me lâcher, pris par de fortes clonies me rendant tremblante comme
une feuille. Je sens mon visage turgescent et mon cœur bat tellement fort que je crains qu'il ne s'arrête. Je me résigne alors à subir sans défense ton déchaînement et ta volonté de suivre tes
pulsions et d'assouvir ton besoin de me posséder. Tu as dû toi-même te rendre compte de mon relâchement puisque tu saisis justement cette occasion pour brusquement me retourner encore et me
plaquer contre la façade boisée de l'ascenseur. Je sens déjà ta main écarter mes cuisses et ton sexe dirigé vers mon puis d'amour. Quand je sens ton gland ouvrir ma vulve, mon corps fut pris par
une secousse et un frisson chaud et froid bouleverse mon esprit. Tout en essayant encore de me débattre, je tente de pousser un cri qui vite se transforme en gémissements. Oh mon dieu j'ai honte,
me voilà en train de sentir du plaisir à me faire pénétrer par cet inconnu qui n'a même pas la délicatesse de demander un moindre consentement de ma part. Je réalise à quel point mes fesses t'ont
rendu fou et me voilà à mon tour devenir folle à vouloir subitement jouer un rôle actif au lieu de continuer à subir ce viol qui ne dit pas son nom ! Sans comprendre réellement ce qui m'arrive,
je suis moi-même surprise quand je me mets instinctivement à remuer mon cul pour mieux apprécier ce bout de chaire. Les petites clonies de mes fesses finissent de trahir mon désir d'être
transpercée par ta verge que je ne vois pas mais dont je sens la fermeté turgescente. Te rendant compte de cela, tu éprouves, je le sens, un malin plaisir à agripper tes mains fortes sur mes
hanches, et à me pénétrer brutalement et sans ménagement, jusqu'au fond de mes entrailles. Je pousse un cri strident d'une chienne en chaleur et je me surprends encore en train de te
supplier... de me baiser encore: "Oui ouiiii baises moiiii" te dis-je, sans me soucier du risque de m'offrir ainsi en spectacle. "Vas-y bourres moi salaud", te répète-je en poussant mon cul vers
toi pour mieux sentir ta queue entièrement en moi. Et C'est à ce moment que relevant un peu ma tête alourdie, je vois dans la glace, que le valeureux baiseur qui est en moi transpire comme
un bœuf. Cette image virile inattendue accentue mon désir et je comprends vite que je suis cuite et que je suis prête à étancher ma soif de ton nectar. Gémissant comme une chienne enragée, je
remue mon cul pour bien enserrer la racine de ton sexe, et quelques va et vient supplémentaires, me suffisent pour avoir raison de toi et sentir tes citernes se déverser en moi. Ça gicle et ça
gicle encore tellement que je crains de me noyer, dans ce liquide chaud et crémeux. Oh, quelle sensation délicieuse d'être là comme une folle tout en sueur, et de me rendre compte de tout le
plaisir que tu as pris en moi !
Une sonnerie retentit et m'arrache de cette évasion. L'ascenseur s'immobilise et les Japonais se bousculent.
Je sens mon visage rouge de honte pour avoir eu en si peu de temps, une imagination aussi débordante et des fantasmes aussi crus qu'inavouables. J'ai honte aussi pour t'avoir fait jouer un rôle
dont tu étais à mille lieux de te douter.
Pendant ce temps toi, tu continues innocemment à me regarder si maladroitement. En homme galant tu me laisses sortir la première, ton regard ne se détachant toujours pas de mes fesses.
M'éloignant de toi et me sentant en sécurité, je ne peux m'empêcher de me faire le plaisir d'onduler et de rouler mes fesses comme pour t'offrir une dernière fois l'image de ma féminité qui te
trouble tant.
Carole.
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