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Lundi 24 août 1 24 /08 /Août 16:50




Le jour se lève... Un rayon de soleil vient caresser la croupe de Niche qui dort  au pied du lit de son Maître sur un petit matelas car son âge et sa constitution ne supportent plus un sol trop dur.

L'astre solaire lui fait un doux clin d’œil qui l'aveugle un peu.
C'est l'heure, Niche, de commencer ta journée. Vite, elle se dresse sur ses membres, le réveil du Maître doit être réussi, sinon il sera de mauvais poil toute la journée et c'est qu'il n'aime pas les poils ce Maître P.

 

Le Maître s'éveille doucement, il s'étire et file à la cuisine préparer le petit déjeuner... du café, du pain grillé et un peu de beurre salé, le tout disposé sur un plateau il retourne à la chambre... Elle observe son maître, il a l'air satisfait et lui montre en lui caressant la tête. Elle est une bonne chienne ainsi à quatre pattes à le regarder.


Il lui tend un peu de café.
Bois ma chienne, mais surtout ne touche pas au bol... elle lape le breuvage. Il l'aide en inclinant un peu sa gamelle. Merci Maître.

 

Le Maître a fini de déjeuner, il débarrasse le plateau pendant que la petite chienne poursuit son repos. Elle finit par se décider à bouger, quitte son matelas et va et vient dans la pièce pour se dégourdir les pattes. Son Maître la siffle c'est l'heure du bain, elle saute dans la baignoire,  il la nettoie énergiquement, et la rince avec la pomme de douche. Elle aime l'eau et cela lui va bien. Stimulée par le clapotis, elle en profite pour uriner sans complexe. Il est quitte pour la rincer de nouveau après lui avoir mis une tape sur l'arrière-train.  Il lui dit de sortir de la baignoire et la sèche avec une grande serviette. Elle est libre de se promener dans la maison.

 

Niche !!! Son Maître l'appelle à nouveau, elle se hâte pour répondre à sa demande. Viens ma chienne, viens à mes pieds... Il lui passe le collier qu'il affectionne et lui attache la laisse au cou. Il la guide à nouveau vers la chambre à quatre pattes. Son Maître l'attache avec la chaîne aux montants du lit.


Il passe à la salle de bain. Il s'habille et sort sans faire plus de cas d'elle. Elle se met en position de sphinx et pose sa tête sur ses pattes avant, et profite de l'aubaine pour dormir encore.

 

Monsieur P. son Maître incontesté la dresse de la bonne façon, elle est une chienne docile...  elle s'efforce de le satisfaire même si parfois elle ne tient pas en place, il sait la recadrer avec les moyens adéquats.

 

Toute la matinée se passe ainsi, le soleil est un bon compagnon, il glisse sur son corps et la réchauffe comme une main dans un gant de velours. Elle est tranquille, rêveuse, alanguie, détendue.

 

Du bruit, Maître P. est de retour. Elle tend l'oreille et se redresse sur ses pattes, elle espère qu'il va venir la détacher. Elle est faite pour le suivre, marcher à ses côtés et se mettre à ses pieds en attendant sa caresse amicale s'il est satisfait ou la punition si elle lui a manqué. Mais non, elle entend qu'il s'affaire en cuisine, visiblement il prépare son déjeuner. Elle se repositionne en sphinx.

 

Le voici qui s'approche, il entre dans la pièce.

Il la détache et la dirige vers le salon. La conduit vers les toilettes. Elle doit uriner avant le déjeuner. Elle grimpe sur le siège percé et se soulage tout en regardant son Maître. La laisse est tendue à nouveau, il l'entraîne vers le salon, c'est qu'il a faim et qu'il est temps de se restaurer. Il la fait mettre en arrêt et lui intime l'ordre de ne pas bouger. Reste bien stable et ne bouge pas. Il installe son assiette et son verre sur son échine, si tu renverses un peu tu seras punie.


Elle se tend, essaie de trouver l'horizontal parfait. Pas si facile quand on a des formes ! L'avantage c'est qu'il y a de la surface pour poser les instruments. Elle tente de garder la pause, mais c'est un peu douloureux, elle remue pour  se dégourdir les pattes et patatras !!!! le verre d'eau, par terre !

Niche !

Elle le regarde d'un air de chien battu.

Je t'avais prévenue ! Ce n'est pas un peu que tu as versé mais un verre tout entier !


Et Maître P de retirer l'assiette du dos de l'animal. La cravache était à portée de main, Maître P la fait jouer sur la paume de sa main, cela promet une bonne série. Un petit tour de chauffe pour faire rosir l'arrière-train de Niche et voilà que les choses sérieuses commencent. Il faut qu'elle aboie au rythme de la cravache. Il commence  5 sur une fesse, puis 5 autres... C'est une vraie punition, elle essaie de le supporter mais ne peut s'empêcher de courber l’échine pour tenter d'échapper à la douleur. Rien n'y fait, elle subit la série entière et remercie son Maître du châtiment qu'il vient de lui faire administrer en lui léchant les pieds.

 

Maître P n'a plus faim maintenant, mais il va donner à manger à sa chienne. Il lui sert un peu de son repas dans une assiette qu'il pose au sol à ses pieds. Elle se penche pour attraper la nourriture qui lui est offerte. Un fruit gentiment distribué à la becquée par son Maître, le repas est terminé.


Le Maître retourne dans la chambre en guidant Niche. Et hop ! sur le lit. Tentant d'y enfourner quelques objets ! Il choisit le gode le plus volumineux et l'exploration commence. Son con est prêt à accueillir ce bel instrument, il est chaud et humide. Elle absorbe tout l'objet en deux temps et trois mouvements.


Ma foi, tu es détendue aujourd'hui je vais tenter une chose inédite pour toi. Sa main mise en cône vient l'explorer. Enconnée que tu vas être ma chienne. Il va et vient, force un peu le passage. Elle est bousculée... on dirait qu'elle ne sait plus très bien où elle est. Jamais quelqu'un n'a été aussi loin, et puis voilà que la main est engloutie. Il a réussi à forcer le passage en douceur malgré tout. Il a posé sa main sur elle et maintenant en elle.


Elle lui appartient vraiment. Avec précaution il se retire, lui caresse doucement l'arrière train, la flatte comme une bonne chienne. Ses doigts se font invasifs. Explorent toute son intimité. Son cul est bon à prendre. Tu seras aussi mon enculée aujourd'hui. Cambre-toi bien et tends-moi ta croupe. Il la prend soudainement sans préparation aucune. Elle geint plaintivement par petits jappements implorants mais il continue sa pression et force le passage ! Elle a mal mais n'émet aucun son, elle a mal mais se cambre pour permettre à son Maître de prendre ce qui lui appartient. Elle a mal et appuie pour que son sexe la pénètre au plus profond.


Elle n'a plus mal, elle perçoit le poids de son Maître sur elle, sa force aussi.

Elle est là pour ça, pour le recevoir en elle, qu'il dispose d'elle.

 

Tout est paisible à présent. Elle est épuisée, et halète en tirant la langue. Le Maître est satisfait de sa chienne, même si en caressant sa tête il lui dit qu'elle doit encore progresser pour être encore plus chienne.

Marie
Son blog : http://lesemoisdelle.erog.fr/



Par Charlotte et Michel - Publié dans : Textes de femmes - Communauté : Sexe Passion
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Dimanche 23 août 7 23 /08 /Août 21:06


La jeune fille avait frappé timidement un soir à la porte de sa chambre. Il lui avait dit d’entrer comme s’il savait déjà ce qui allait se passer. Elle s’avança muette au milieu de la pièce, il était assis à une table en train de griffonner quelques papiers, se retourna sur elle, posa son stylo et ses lunettes sans un mot, admira tant qu’il put ce corps si jeune qu’il butinait déjà à travers la chemise de nuit d’un rose transparent, comme enveloppé d’une si fragile chrysalide. Abel se leva, s’approcha d’elle, la prit dans ses bras. Il sentit que tout son corps se raidissait d’un seul coup et lut dans les yeux de Clara une angoisse terrible.

Étonné d’une peur aussi subite, alors qu’il lui semblait qu’elle était venue pour se donner à lui, il lui dit doucement à l’oreille :

- Élise, si tu ne le souhaites pas vraiment, nous arrêtons maintenant et il n’y aura aucun ressentiment de ma part. Je ne veux pas te faire l’amour si.......

Elle l’interrompit aussitôt :

- Oh non ! Je ne souhaite que cela ! Mais il y a comme une peur effroyable en moi que je ne comprends pas, qui me paralyse. Je sais que cela vous paraît ridicule.

Elle se serra plus fort contre lui:

- J’ai une peur terrible que mon corps souffre. , pas physiquement mais au plus profond de lui. C’est incompréhensible.

 

Abel, touché par la franchise et la fragilité de la jeune fille, l’entoura de ses bras, et tout en lui caressant les cheveux, il lui souffla à l’oreille :

- Quelle idée as-tu là ! Jamais je ne te ferai de mal, tu le sais !

Il prit son visage entre ses mains, et planta ses yeux dans le regard angoissé d’Elise et répéta :

-  Regarde-moi bien, jamais, tu entends, jamais je ne ferai quoi que ce soit que tu ne veuilles. Tu me crois ?

Elle lui répondit « oui »en hochant la tête.

Il reprit :

- Maintenant, as-tu autant envie de moi, que moi de toi ?

Il reçut la même réponse muette.

- Alors, fais-moi confiance, laisse-toi aller et dès que cela te déplaît, on arrête.

 

Les mots étaient devenus inutiles, leurs yeux se remplissaient d’amour, l’air qu’ils respiraient ensemble résonnait de toute leur émotion.

Il descendit sa main le long de la cuisse d’Elise, souleva tout doucement sa chemise de nuit, et caressa sous le linge transparent les rondeurs, les seins, le ventre de la jeune effarouchée, qui se raidit quand il effleura son sexe, qu’il abandonna aussitôt. Il ouvrit tendrement sa bouche avec sa langue et savoura avec délice son goût frais. Toute résistance disparut, et dans un gémissement timide, elle répondit à son baiser en goûtant, à son tour, cette langue qui s’introduisait en elle.

Elle ne voulait, ni ne pouvait résister à un tel baiser.

Il lui semblait qu’elle se nourrissait de lui, ou plus précisément qu’il la nourrissait de quelque filtre surnaturel qui la pénétrait, l’envoûtait, lui enlevait toute volonté contraire à leur désir. Déjà, elle fondait en lui.

  Alors que leurs lèvres ne parvenaient pas à se séparer, Abel, entre deux baisers, réussit à enlever la pâle enveloppe de cette petite fée, qui lui réclamait maintenant sa bouche à tout moment, et parvint à se dévêtir.

 

Dès qu’il découvrit le corps blanc et nu de sa jeune aimée, l’émotion qu’il éprouvait déjà pour elle, le bouleversa au point qu’il dut faire un effort surhumain sur lui-même pour de pas se jeter sur lui et le dévorer tout entier de la violence de sa passion. Ce corps si jeune, si plein de vie, si tonique et à la fois si fragile, si inexpérimenté, livré par sa volonté propre, à son plaisir de mâle, le fit chavirer et c’est les larmes aux yeux et avec toute la douceur dont il était capable à ce moment précis, comme pour la remercier du cadeau qu’elle était en train de lui offrir, qu’il l’initia aux joies de l’amour.

Il fut à la fois tendre, attentionné et passionné. Ses caresses et sa voix rassurèrent ce petit être si tendu par l’anxiété, ses mains modelèrent ce corps novice de toute expérience, qui se laissa pénétrer et guider vers des plaisirs qu’il soupçonnait à peine. Abel berça de son sexe le corps attentif d’Elise qui écoutait toutes les vibrations que faisait naître en elle la si rassurante expérience de son guide. A chacune de ses caresses, à chacun de ses affectueux coups de reins, il faisait éclore le joli papillon qu’il savait emprisonné dans son cocon. Sa patience et sa tendresse l’emmenèrent vers le vertige de l’orgasme. Épuisé d’avoir retenu sa passion, il s’abandonna, lui aussi, dans de longs gémissements qu’il tentait d’étouffer un peu, pour ne pas l’effrayer, et s’enfonça dans les profondeurs de son plaisir. Délivrés par le succès de leur première fois, ils s’abandonnèrent à la quiétude de leurs corps apaisés.

 

Élise fut cependant étonnée de ne pas avoir ressenti la fameuse douleur de sa virginité perdue et surprise de ne pas découvrir une mare de sang en lieu et place de leurs ébats ! Elle en fit part, un peu gênée à Abel, auquel elle jura que c’était réellement sa Première fois, comme s’il était entendu qu’elle lui offrît sa virginité, comme si elle avait voulu lui prouver son sérieux et son amour. Ce à quoi il répondit s’en moquer totalement, que seul comptait pour lui ce don d’elle-même qu’elle venait de lui faire et que, première fois ou non, il venait de vivre une des plus belles émotions de sa vie, longtemps désirée. En effet, Abel avait souvent été ému par les corps juvéniles de quelques-unes de ses rencontres. Il avait toujours rêvé de les initier à la jouissance et se plaisait à imaginer le rôle de Pygmalion qu’il aurait aimé tenir auprès d’une jeune amoureuse. Il ne s’était jamais donné le droit de céder à son désir, même si les prétendantes avaient été nombreuses pour tenir le rôle. Peur d’abuser de leur confiance ? Même s’il n’avait rien promis, Abel connaissait cependant la facilité qu’ont les jeunes filles à se donner tout entières et à exiger la réciproque. Peur de ne pas tenir le rôle parfaitement ? Cela, il en doutait ! Peur de se sentir déconsidéré au bout de quelques temps aux yeux d’une jeune donzelle qui préférerait peut-être plus tard un homme plus jeune ? Sans doute !

 

Et pourtant, résister au charme, à la jeunesse, à l’amour d’Elise lui fut impossible. Il la sentait différente des autres tentations qui avaient émaillé sa vie. Différente des femmes qui avaient partagé au bout de chemin avec lui, différente des jeunes filles qu’il avait désirées.

 

Et il n’avait pas la sensation de se tromper : les quinze jours passés sous le soleil de la Méditerranée furent un enchantement pour eux deux, une bulle de douceur, de passion, de compréhension intuitive dans le fleuve de leur vie, un intermède féerique où leurs corps chantaient à l’unisson, leurs mains, leur peau se reconnaissaient et trouvaient enfin la plénitude comme une certitude ancestrale. Abel ne se lassait pas de s’abreuver de la jeunesse, de la sincérité, de l’honnêteté d’Elise, qui se blottissait avec ravissement dans la chaleur, la protection, la maturité de son rassurant amour.

Chaque effleurement était prétexte à une possible explosion de leurs sens. Quand les deux amants étaient seuls, ils s’abandonnaient sans réserve à leur désir, goûtant sans jamais se rassasier au festin du plaisir. Leurs jeux les emmenaient invariablement dans une cascade de sensations plus délicieuses les unes que les autres, qu’illuminaient de foudroyants orgasmes. Et quand il leur fallait s’arracher l’un à l’autre pour s’adonner à d’autres activités, quand ils partaient dans les rues ensoleillées et poussiéreuses d’Athènes, quand ils tentaient de se concentrer sur la visite d’un site ou d’un monument, leurs regards ne pouvaient cesser de se cajoler, leur peau s’attirait l’une vers l’autre comme des aimants, leurs mains se cherchaient continuellement, et c’est derrière une des colonnes du Parthénon, dans quelque recoin sombre d’une ruelle ou dans des endroits plus reculés de la ville que leurs corps, ne pouvant supporter d’être séparés plus longtemps, volaient au temps quelques caresses érotiques, quelques baisers passionnés pour tenter de calmer momentanément le feu du désir, qui les consumait tout entiers. Les ruines écrasées de lumière de Délos, le coucher de soleil mauve-orangé sur les façades blanches des maisons de Santorin, le merveilleux petit village de Vathi à Siphnos, les bleus et les rouges chatoyants de Mykonos, tout célébrait leur amour. Rien ne les arrêtait, pas même le dérisoire obstacle de leur vêtement. Ses mains impatientes volaient sous sa jupe coquine, ses cuisses insolentes modelaient l’attribut le plus vibrant de son désir. Mais ces interludes ne faisaient qu’attiser leur passion, qu’exciter leur imagination : résister à une telle tension, à un tel désir leur demandait une volonté énorme ; seul un réflexe inconscient de pudeur et de bonne éducation les empêchait de basculer dans l’ivresse de leur sens, qu’ils n’arrivaient réellement à apaiser qu’après de longues heures passées  dans la fusion totale de leur corps.

 

 Là, à l’abri de tout regard, dans le doux secret de leur chambre, les mains douces et fermes d’Abel guidaient la jeune Élise lentement vers le plaisir que son sexe long et brûlant amenait à l’extase. Elle sentait qu’il emplissait son ventre tout entier, savourait leurs deux corps qui fusionnaient à l’endroit précis de leur jouissance, les transportant pendant de longues et délicieuses minutes dans la même sphère d’harmonie. Elle avait la sensation qu’ils se transformaient en un être étrange, une créature avec deux intelligences, deux corps qui se fondaient en un seul et même sexe, pour faire éclore une seule et même énergie, un seul et même feu. La peau de sa nymphe, sa fraîcheur, sa docilité et son appétit insatiable lui donnait la sensation intense de vivre, d’exister ; Élise ne pouvait se passer des délices, de l’assurance de son guide ; son odeur suave devenait pour elle comme une drogue qui l’emmenait invariablement dans un univers idyllique de protection parfaite ; elle se lovait contre lui comme un nouveau né cherchant l’odeur maternelle ; près de lui, tout lui semblait possible et rassurant. Un monde nouveau planait au-dessus d’eux, auréolés qu’ils étaient de leur amour.

 

- Extrait -
Clara

 

Par Charlotte et Michel - Publié dans : Textes de femmes - Communauté : Amours plurielles
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Dimanche 25 janvier 7 25 /01 /Jan 14:40
Gyné
 
J'aimerais illustrer par des dessins à la sanguine
des textes de femmes concernant la sexualité
(récits, fantasmes, désirs, déceptions...)
dans le droit fil de la Mécanique des Femmes de Louis Calaferte
texte qui a malheusement un peu vieilli.
 
 
 
 




C'est pourquoi je fais appel à vous, Mesdames ou Mesdemoiselles, pour m'envoyer des écrits courts ou longs
poétiques ou prosaïques, tendres ou crus, que vous signerez comme bon vous semble,
pour entreprendre ce délicieux travail graphique.
 
D'avance, je vous remercie...
 
Michel Debray
 
 
Par Charlotte et Michel - Publié dans : Les autres - Communauté : Arts érotiques
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Jeudi 25 septembre 4 25 /09 /Sep 16:33

KING KONG THÉORIE - Virginie DESPENTES - Grasset

 



Virginie DESPENTES, avec son style "expressionniste" revisite le féminisme. Un essai biographique à lire... Citation :

"Je m'en tape de mettre la gaule à des hommes qui ne me font pas rêver. Il ne m'est jamais paru flagrant que les filles séduisantes s'éclataient tant que ça. Je me suis toujours sentie moche, je m'en accommode d'autant mieux que ça m'a sauvée d'une vie de merde à me coltiner des mecs gentils qui ne m'auraient jamais emmenée plus loin que la ligne bleue des Vosges. Je suis contente de moi, comme ça, plus désirante que désirable. J'écris donc d'ici, de chez les invendues, les tordues, celles qui ont le crâne rasé, celles qui ne savent pas s'habiller, celles qui ont peur de puer, celles qui ont les chicots pourris, celles qui ne savent pas s'y prendre, celles à qui les hommes ne font pas de cadeau, celles qui baiseraient avec n'importe qui voulant bien d'elles, les grosses putes, les petites salopes, les femmes à chatte toujours sèche, celles qui ont des gros bides, celles qui voudraient être des hommes, celles qui se prennent pour des hommes, celles qui rêvent de faire hardeuses, celles qui n'en ont rien à foutre des mecs mais que leurs copines intéressent, celles qui ont un gros cul, celles qui ont les poils drus et bien noirs et qui ne vont pas se faire épiler, les femmes brutales, bruyantes, celles qui cassent tout sur leur passage, celles qui n'aiment pas les parfumeries, celles qui se mettent du rouge trop rouge, celles qui sont trop mal foutues pour pouvoir se saper comme des chaudasses mais qui en crèvent d'envie, celles qui veulent porter des fringues d'hommes et la barbe dans la rue, celles qui veulent tout montrer, celles qui sont pudiques par complexe, celles qui ne savent pas dire non, celles qu'on enferme pour les mater, celles qui font peur, celles qui font pitié, celles qui ne font pas envie, celles qui ont la peau flasque, des rides plein la face, celles qui rêvent de se faire lifter, liposucer, péter le nez pour le refaire mais qui n'ont pas l'argent pour le faire, celles qui ne ressemblent plus à rien, celles qui ne comptent que sur elles-mêmes pour se protéger, celles qui ne savent pas être rassurantes, celles qui s'en foutent de leurs enfants, celles qui aiment boire jusqu'à se vautrer par terre dans les bars, celles qui ne savent pas se tenir ; aussi bien et dans la foulée que pour les hommes qui n'ont pas envie d'être protecteurs, ceux qui voudraient l'être mais ne savent pas s'y prendre, ceux qui ne savent pas se battre, ceux qui chialent volontiers, ceux qui ne sont pas ambitieux, ni compétitifs, ni bien membrés, ni agressifs, ceux qui sont craintifs, timides, vulnérables, ceux qui préféreraient s'occuper de la maison plutôt que d'aller travailler, ceux qui sont délicats, chauves, trop pauvres pour plaire, ceux qui ont envie de se faire mettre, ceux qui ne veulent pas qu'on compte sur eux, ceux qui ont peur tout seuls le soir."


Par Charlotte et Michel - Publié dans : Les autres - Communauté : Amours plurielles
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